Projet de fin d'étude. Nous avions le choix de créer notre PFE en lien ou non avec notre mémoire. J'ai décidé de le mettre en lien. J'ai écrit mon mémoire sur : Le changement ou non de la scénographie des salles historique et technique du Musée Royal de l'Armée et de l'Histoire Militaire de Bruxelles. Pour mon mémoire, j'ai donc visité beaucoup de musées de l'armée un peu partout en Europe. Et ce qui m'a le plus frappé dans ces musées, c'est que les armes sont exposées de la même manière que n'importe quel autre objet de collection. Elles sont montrées telles des objets anodins ou des objets d'art. Il n'est jamais mis en avant leur coté violent, jamais mis en avant leur fonction de tuer.
J'ai donc décidé pour mon PFE de rappeler aux gens que ces armes exposées sont des objets dont leurs fonctions première est de blesser et de tuer.
J'ai créer donc deux projets de mise en scène photographique.
Voici le premier réalisé au Musée Royal de l'Armée et de l'Histoire Militaire de Bruxelles, dans la salle technique. Dans le cadre de ce projet, il était important qu'elles soient prises sur le vif et sans l'autorisation du Musée.
Pour cette série de photos, il m'était indispensable de revenir au point de départ de mes réflexions. C'est donc, dans ce fameux lieu historique, que j'ai voulu simplement montrer la résultante d'une arme qui n'est autre qu'un corps mort. J'ai voulu jouer avec la latitude d'un cadavre et la verticalité des armes, montrer qu'elles ont toutes au garde à vous, prêtes à être encore utilisées, alors qu'a coté il y a un corps sans vie. Mais l'envie de ces photos était aussi de montrer l'ambiguïté malsaine qu'un corps qui par le drapé qui l'enveloppe devient une sculpture, un objet d'art comme toutes ces armes …
